Ils ont dompté les sommets et fait rayonner la France à travers leurs coups de pédale, mais surtout, ils ont changé notre façon de voir le vélo. Voici 7 Français et Françaises qui ont marqué l’histoire du cyclisme et qui continuent à nous inspirer aujourd’hui.

1. Raymond Poulidor

L’inspiration Möbius : l’authenticité avant le podium

Toujours dans l’ombre du maillot jaune, jamais sur la plus haute marche, mais toujours là. Raymond Poulidor, c’est l’histoire d’un coureur aimé pour sa constance, son courage silencieux, et sa capacité à rallier le public sans jamais écraser ses rivaux. Il prouve que l’authenticité peut laisser une trace plus durable que celui du number one médailé. 

2. Bernard Hinault

L’inspiration Möbius : quand sport doit rimer avec sécurité et respect

Bernard Hinault, c’est bien plus qu’un champion aux cinq Tours et deux Giros. C’est un coureur entier, engagé, qui ne pédalait jamais dans le vide. En 1985, alors qu’il est en jaune sur le Tour, il mène une grève pour dénoncer des conditions de course trop dangereuses. Chez Hinault, chaque geste comptait. Le vélo, pour lui, c’était une affaire de respect : de soi et des autres. Une figure inspirante qui affirme qu’être cycliste, ce n’est pas seulement gagner, c’est aussi défendre ce en quoi on croit.

3. Pauline Ferrand-Prévot

L’inspiration Möbius : la pluri discipline

Route, VTT, cyclo-cross, short-track… Pauline Ferrand-Prévot ne choisit pas, elle maîtrise tout. Rare athlète à briller au plus haut niveau dans des disciplines aussi différentes, elle impose un style unique, fait d’agilité, de puissance, et d’une science de la trajectoire hors norme.

Le saviez-vous ? Elle enchaîne parfois deux titres mondiaux à quelques jours d’écart, en changeant totalement de vélo, de terrain et de stratégie, comme passer du ballet au breakdance avec la même grâce et la même rage. 

4. Maude Baudier — Fondatrice de “Les Bornées”

L’inspiration Möbius : le vélo pour toutes et tous

Fatiguée du vélo codé “masculinité, minceur et musculature d’Appolon ”, Jehanne a créé une communauté bienveillante, inclusive, et féminine. Pas de chrono, pas de compétition : juste l’envie de pédaler ensemble.

Le saviez-vous ? Son premier “groupe ride” a rassemblé 8 femmes. Aujourd’hui, Les Bornées sont plus de 10 000 à travers la France et militent pour des équipements adaptés à toutes les morphologies.

5. Jeannie Longo

L’inspiration Möbius : qualité et longévité

Jeannie Longo n’a jamais roulé pour les projecteurs, mais pour durer. À 50 ans, elle remportait encore un championnat de France, laissant derrière elle des concurrentes de la moitié de son âge. Son secret ? Une discipline de fer, une curiosité constante pour l'entraînement et une capacité rare à écouter son corps. Chez elle, le vélo n’était pas une phase de vie : c’était un terrain d’entrainement, de combat, et de dépassement, année après année.

6. Louison Bobet

L’inspiration Möbius : une préparation soignée

Bobet a transformé l’image du coureur en ambassadeur raffiné du sport. Il a été l’un des premiers à intégrer soins thermaux, nutrition et récupération. Un intérêt qui visiblement porte fruit et lui permet d’être triple vainqueur du Tour de France (1953-1955). 

Le saviez-vous ? Il exigeait un savon spécifique pour ses bains après chaque étape ! 

7. Didier Tronchet

L’inspiration Möbius : un regard sur le monde à hauteur de guidon

Auteur du Petit traité de vélosophie, il défend le vélo comme art de vivre, façon douce de traverser le monde. Il incarne une philosophie décalée, joyeuse et accessible. Il a inventé le concept de “cyclosophie” — une approche du vélo entre liberté, lenteur et lucidité.

Le saviez-vous ? Il a parcouru l’Amérique du Sud à vélo… sans jamais chercher à battre un record. Juste pour mieux voir, mieux sentir, mieux être.  

 

Chez Möbius, on ne cherche pas à les imiter. On s’en inspire, à notre manière : en créant des vélos pour aujourd’hui, durables, fluides, et libres.

Chez Möbius, on ne cherche pas la victoire. On cherche le mouvement juste, la durabilité dans le quotidien, le plaisir de rouler beau et libre. Mais on sait d’où on vient : de ces histoires d’effort, de souffle et de panache à la française.

Et on pédale, à notre façon, dans leur sillage.