Le vrai coût caché du vélo

Le vrai coût caché du vélo

Cet article est basé sur le documentaire « Réflexion (4204) Revolutions: A short documentary about bike waste » (UBC Centre, disponible sur YouTube), qui met en lumière l’impact environnemental caché de nos vélos.

Revolutions: A short documentary about bike waste 

"C’est comme je le disais, on se sent libre. On flotte sur les sentiers. Le paysage est magnifique. On peut presque lâcher son vélo et le laisser filer." — raconte Kaitlyn Shikaze, coureuse amateure de VTT.

Nous savons que le vélo est bon pour l’environnement, notre santé et la société. Mais une question dérangeante se pose : les vélos sont-ils aussi écologiques qu’on le croit ?

Le vélo, une alternative verte… mais à quel prix ?

"Dans l’industrie du vélo, on a toujours dit : le vélo, c’est l’alternative verte à la voiture. Et c’est vrai… jusqu’au moment où l’on réfléchit à toutes les ressources nécessaires pour fabriquer ces vélos."

Les modèles d’entrée de gamme, vendus en masse dans les grandes enseignes, rappellent le phénomène de la fast fashion. Les machines tournent jour et nuit, produisant des vélos toujours moins chers — et donc toujours plus jetables.

"Le problème, ce n’est pas de fabriquer des choses. Le problème, c’est : comment s’en débarrasser ?"

Un impact environnemental colossal

La pandémie a montré notre attachement au vélo : rien qu’au Royaume-Uni, 3,3 millions de vélos se sont vendus en 2020. Mais fabriquer un seul vélo produit en moyenne 174 kg de CO2. Et pour un cadre Specialized Roubaix, il faut jusqu’à 65 000 litres d’eau — l’équivalent d’une piscine entière.

À cela s’ajoutent les pertes de production : jusqu’à 5 % des cadres carbone sont rejetés en usine et finissent directement à la décharge.

Et que dire des déchets post-utilisation ?

  • Les pneus mettent 50 à 80 ans à se décomposer.

  • L’aluminium, 250 ans.

  • Les chambres à air, plus de 1 000 ans.

Le dilemme de la réparation et du réemploi

De nombreuses associations comme Our Community Bikes redonnent une seconde vie aux vélos grâce à la réparation et à la revente solidaire. Mais ce n’est pas toujours possible.

Les vélos récents utilisent souvent des pièces propriétaires, introuvables au bout de quelques années. Résultat : il est parfois plus simple (et moins cher) d’acheter un nouveau vélo que de remplacer une simple pièce.

Pire encore, certains fabricants encouragent cette logique. Le fameux “crash replacement” consiste à vendre un vélo neuf à prix réduit… en échange d’un vélo endommagé, volontairement détruit au lieu d’être réparé.

Recycler : une fausse solution miracle ?

"Recycler n’est pas un remède miracle. Beaucoup de matériaux sont impossibles à séparer ou nécessitent énormément d’énergie pour redevenir utilisables."

Même aux Pays-Bas, pionniers du recyclage, seulement 25 % du plastique collecté redevient réellement du plastique.

Le problème n’est pas seulement le traitement des déchets, mais bien le modèle économique actuel : “prendre – fabriquer – jeter”.

Vers une économie circulaire du vélo

Le documentaire met en avant la circularité : fabriquer des vélos pensés pour durer, être réparés et recyclés dès leur conception.

"Les fabricants doivent être responsables de la durée de vie de leurs produits. Il faut des vélos conçus pour être démontés, réparés et transformés à nouveau."

Certaines initiatives vont plus loin : développer des résines permettant de récupérer les fibres de carbone intactes, ou imaginer des vélos faits de matériaux biodégradables qui, une fois enterrés, nourriraient la terre.

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Et nous, cyclistes, que pouvons-nous faire ?

Les experts suggèrent plusieurs gestes :

  • Réduire sa consommation (acheter moins, mais mieux).

  • Réutiliser et réparer au maximum.

  • Recycler quand c’est possible.

  • Mettre la pression sur les fabricants et gouvernements pour exiger des alternatives durables.

"Le meilleur geste ? Convaincre vos amis, vos revendeurs, vos fabricants qu’il faut des options plus responsables. Le changement commence par la demande."

Persévérance : plus qu’un vélo, la première grande aventure de votre e 

🌱 L’engagement de Möbius Bike

Chez Möbius Bike, nous avons pleinement conscience de ces enjeux. Contrairement à une industrie qui pousse au gaspillage, nous concevons nos vélos pour :

  • durer le plus longtemps possible,

  • être réparables facilement,

  • intégrer des matériaux responsables,

  • limiter au maximum l’impact de notre production.

Parce que pour nous, le vélo ne doit pas seulement représenter la liberté… il doit aussi incarner un futur durable.

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